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III • Environnement et Pratiques

Le pastoralisme : l’Occitanie est la première région pastorale avec 38 % des surfaces françaises

Le pastoralisme regroupe les activités d’élevage qui valorisent les espaces naturels exclusivement par le pâturage des animaux. Ces ressources assurent tout ou partie de l’alimentation du troupeau. Il se pratique à proximité des fermes ou pendant la transhumance.

La transhumance consiste en un déplacement du troupeau en dehors de son territoire d’origine pour aller pâturer de l’herbe plus nourrissante en estive.

La région recense 929 500 hectares de surface pastorale et concerne près de 4 800 élevages. L’Ariège, la Lozère, les Hautes-Pyrénées et les Pyrénées-Orientales représentent respectivement 16%, 21%, 14%, 12% de cette surface. Au total, 253 000 UGB représentant 657 500 animaux sont concernés, soit 21% des UGB régionaux.

Figure 57: Le pastoralisme en Occitanie
(Chambre d’agriculture Occitanie, 2022)

Figure 58 : Répartition des espèces en pastoralisme en 2022
(Chambre
d’Agriculture Occitanie, réalisation Interbev Occitanie, 2024)

Les élevages pastoraux se déclinent en 3 familles : les sédentaires, les transhumants exclusifs et les transhumants/pastoraux.

La majorité des animaux présents en estive sont des brebis.

Le pastoralisme permet d’entretenir les sites dits Natura 2000, 30% de ces zones étant en surfaces pastorales. Concernant les parcs nationaux, les parcours et estives occupent 46% des surfaces.

Le développement des populations de prédateurs en France cause de nombreux dégâts sur les élevages pastoraux.
En 2021, l’OFB compte au moins 70 ours présents sur la chaîne franco-espagnole des Pyrénées et environ 7 zones de présence d’au moins un loup ainsi que 2 zones avec présence d’une meute potentielle.

En 2022, 331 attaques où la responsabilité de l’ours ne peut être écartée, ont été recensées. Ces attaques représentent 592 animaux tués ou blessés. 83% de ces attaques se sont déroulées en Ariège. Des mesures de prévention sont mises en œuvre pour lutter contre la prédation des troupeaux : l’augmentation de la présence humaine dans les estives, les chiens de protection et les clôtures. Tous ces éléments engendrent des inconvénients supplémentaires pour les éleveurs comme des pertes économiques et des difficultés psychologiques.

D’autres prédateurs pourraient commencer à causer des problèmes, comme les vautours.

Le grand gibier entraine également des pertes considérables sur les récoltes et les prairies. Les populations de sangliers et de cervidés ne cessent d’augmenter malgré les actions de chasse.

Des pâturages innovants

L’Eco pâturage est pratiqué en région. Il s’agir d’une méthode de gestion des espaces naturel par le pâturage. C’est une technique qui respecte l’environnement et en particulier la préservation de la biodiversité.

La recherche de solutions alternatives au désherbage chimique ou l’envie de limiter les interventions mécaniques conduisent certains viticulteurs à réinviter des animaux dans leurs vignes.

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