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II • Des Produits et des Emplois

Les abattages

La région compte 25 abattoirs d’herbivores.
Ce sont des structures indispensables au maintien des filières et de l’élevage dans les régions.
Ils sont répartis dans toute la région et la grande majorité d’entre eux est multi-espèces.
Les tailles et les gouvernances sont très diversifiées, certains pouvant abattre moins de 500 tec par an et d’autres plus de 35 000 tec. Une partie importante des outils d’abattage rassemble les abattoirs prestataires de services tandis qu’un plus faible nombre concerne les abattoirs privés appartenant ou non à un groupe industriel.

Figure 35: Les abattoirs d’herbivores en Occitanie
(Interbev Occitanie, 2024)

Figure 35: Tonnage total par abattoir d’Occitanie en 2023 (Bovins, ovins, caprins et équins)

Trois abattoirs ne sont pas représentés par leurs volumes sur la carte : Montauban, Carmaux et Saint Affrique. Ces abattoirs ont eu une activité en 2023 mais ont vu leurs portes se fermer en cours d’année.

La carte des tonnages de carcasses travaillées par les abattoirs montre une dominance des espèces ovines et bovines qui représentent respectivement 22 000 tonnes et 89 600 tonnes. Les vaches et les veaux représentent respectivement 50% et 22% des bovins en 2023.

Néanmoins, les abattages caprins et équins sont également présents avec 396 tonnes et 91 tonnes en 2023.

Figure 36: Nombre de tête abattues par abattoir d’Occitanie en 2023 (Bovins, ovins, caprins et équins)

1,5 million d’herbivores sont passés dans les abattoirs d’Occitanie en 2023. La majorité sont des ovins, 1, 16 millions. Les bovins représentent 309 000 têtes, les caprins 28 000 et les équins 327.

Le bien-être animal dans les abattoirs est au cœur des préoccupations. Tous les abattoirs ainsi que l’ensemble des opérateurs sur chaine sont  engagés pour respecter les règles fixées. De nombreuses actions sont mises en place afin d’adapter les outils aux catégories d’animaux abattues. Des tampons amortisseurs de bruits sont installés pour réduire le stress, la surconcentration en bouverie est évitée, des audits sont réalisés, des formations sont régulièrement mises en œuvre.

« Ce n’est pas aux animaux de s’adapter aux outils d’abattage mais aux outils de s’adapter à chaque animal »
Caroline Dalençon et Régis Dejean, abattoir de Puylaurens.

Aucune formation n’existe concernant le travail en abattoir et ce maillon peine à recruter. Pourtant ces métiers offrent de multiples possibilités quant à l’acquisition de compétences et la perspective d’une évolution rapide au sein des outils. Ces difficultés de recrutement que connaissent tous les outils est liée à l’activité même de ces entreprises , alors même que cette fonction intègre la valorisation des carcasses qui fait partie intégrante du travail des abattoirs. Cette valorisation est possible grâce à des savoir-faire précis.

« Nous travaillons sur la conservation du personnel pour maintenir notre savoir-faire notamment au niveau du retrait du cuir » Fabrice Rancon, directeur abattoir de Auch

Les outils d’abattage d’Occitanie travaillent des animaux de la France entière.

Figure 37 : Flux d’animaux à destination de l’abattage en Occitanie en 2023 (Normabev, réalisation Interbev Occitanie, 2024)

L’ensemble des données d’abattage bovines sont mises à disposition des éleveurs, sur les portails web des Comités Régionaux d’INTERBEV, par NORMABEV qui a la charge de diffuser les informations d’abattage, d’harmoniser et de contrôler la présentation, la pesée, le classement et le marquage des carcasses (PPCM) en abattoir. Les techniciens de NORMABEV présents sur toutes les régions ont également en charge la formation des classificateurs, responsables de la pesée et du classement bovin.

Plus de 66% des animaux abattus en région sont issus de la région alors que 32% des bovins abattus dans la région proviennent desautres régions françaises principalement des régions limitrophes, voire de régions plus éloignées. Une faible proportion d’animaux sont originaires des pays limitrophes (à vérifier selon espèces).

Ces animaux originaires du bassin régional et des régions voisines participent au maintien de certains abattoirs d’Occitanie en leur permettant d’atteindre le volume pour lequel ils sont dimensionnés.

Le transport des animaux vivants est une étape qu’il ne faut pas négliger aussi bien en termes de bien-être animal et de sécurité. Depuis 2019, en France, un arrêté limite le transport d’animaux vivants pendant les épisodes de canicule.
Depuis 2007, des formations spécifiques sont proposées aux chauffeurs-convoyeurs pour obtenir un certificat d’aptitude au transport d’animaux vivants (CAPTA).

Figure 38: Camion transportant des ovins.
Crédit : Georges Humbert

Figure 39: source: L’institut de l’élevage

Figure 40: Source : L’institut de l’élevage

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