En 2021, on comptabilisait 5 060 naissances d’équins et 2 035 lieux de naissance au niveau de la filière régionale : 1 452 en chevaux de trait représentant 29% des naissances, 2 427 en chevaux de races françaises de selle soit 48%, les 23% restants correspondant aux ânes et chevaux de course. La Haute-Garonne et le Gard sont les deux départements dénombrant le plus d’équidés avec respectivement 15 800 et 10 000 têtes.

Au niveau national, 9 178 étalons étaient en activité en 2021 dont 10% dans la région. Sur les 9 428 équidés de travail immatriculés en France, 17% sont localisés en Occitanie. Au niveau national, 79 227 saillies ont été recensées dont 7 866 dans la région.

15 hippodromes sont actifs en Occitanie, principalement à l’ouest de la région. L’hippodrome de Toulouse occupe la 5ème place en nombre de rendez-vous annuels.

L’Occitanie recense également quelques races équines menacées comme le Camargue, le Castillonnais ou encore l’âne de Provence. On trouve en France 9 races de chevaux de trait, les principales étant le Comtois et le Breton.

Elles sont classées en « races menacées d’abandon » et les élever répond à un enjeu de conservation du patrimoine génétique original.
La viande chevaline participe donc au maintien et à la diversité des races.

En 2022, la France a importé 7 090 tec de viande équine, soit 6 fois les volumes qu’elle produit. La demande française en viande équine perdurant ce qui conduit les professionnels et la Section Equine de l’interprofession à travailler sur une relocalisation de la production.

En Occitanie, 10 abattoirs accueillent des équins.

« La consommation n’est pas le seul frein au développement de la viande chevaline. Il existe une opportunité de développer la part de viande chevaline française dans la consommation nationale » Marianne ORLIANGES, responsable Section Equine Interbev.